Jean-Yves, électromécanicien tram
Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
Après une formation d’un an chez Cardinal Mercier, où j’avais déjà eu un premier contact avec la STIB lors d’un stage, j’ai décidé de postuler. J’ai passé les tests, et une opportunité s’est présentée en électromécanique à MCH, à Haren. Depuis, cela fait un peu plus de trois ans que je fais partie de l’équipe.
Pourquoi avez-vous choisi de suivre la formation Cardinal Mercier ?
Je n’avais pas encore de diplôme en électromécanique, et cette formation intensive d’un an me permettait d’entrer rapidement dans le métier. C’était une manière efficace et motivante d’apprendre.
Comment se déroule la formation ?
La formation est bien structurée, du lundi au vendredi, avec parfois des cours le samedi matin. On alterne entre théorie et pratique, ce qui permet de bien assimiler les compétences. L’équilibre entre les deux rend l’apprentissage concret et dynamique.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en découvrant le métier de terrain ?
La formation est très axée sur l’électricité industrielle, mais sur le terrain, notamment avec les trams, on découvre une électricité plus spécifique. Cela demande un petit temps d’adaptation, mais avec une bonne lecture des schémas et l’aide des collègues, on progresse vite. C’est un apprentissage continu, stimulant.
Cette expérience vous a-t-elle conforté dans l’idée de travailler dans ce domaine ?
Oui, tout à fait. Les formateurs nous préparent à être rapidement opérationnels, et cela m’a donné confiance pour me lancer dans ce domaine.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui commence la formation Cardinal Mercier ?
Essayez d’avoir déjà des bases en mathématiques et de pouvoir dégager du temps pour relire les cours le soir. Il faut aussi avoir du temps pour rédiger les travaux pratiques.
Maintenant que vous êtes engagé ici, en quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis électromécanicien tram. En ce moment, je travaille sur le projet Life Extension : on remplace les anciens câbles des trams pour prolonger leur durée de vie.
En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?
Bien sûr, l’aspect financier compte, mais ce qui fait vraiment la différence, c’est l’ambiance de travail. À la STIB, il y a la SIM. Au début de la journée, on nous donne la liste des tâches à effectuer, je peux ainsi être autonome. On me fait confiance, et c’est cette liberté que j’aime beaucoup.
Comment sont les gens et l’ambiance à la STIB ? Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
Je m’adapte facilement en général et ici l’ambiance est agréable, les échanges sont simples et respectueux. C’est un environnement où il fait bon travailler.
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Oui, absolument. Un tram est un système complexe, et on ne peut pas tout maîtriser d’un coup. Mais chaque jour, j’apprends un peu plus, et c’est ce qui rend le travail passionnant.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Oui, je suis très content. Quand je monte dans un tram, je me dis parfois qu’il roule peut-être grâce à mon travail. C’est une grande fierté.
Selon vous, quel est le plus grand avantage dans votre travail ?
La proximité est un vrai plus : j’habite près de la gare du Midi, et en 20 minutes, je suis au travail. J’apprécie aussi la flexibilité au niveau des congés et la facilité de communication avec la hiérarchie. On se sent écouté.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Je lui dirais de foncer. À la STIB, on se sent bien. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est respecté, et on travaille dans un environnement serein. C’est vrai que dans certains cas, le secteur privé peut offrir un salaire plus élevé, mais souvent avec une pression de rentabilité importante qui de pair. Ici, on te fait confiance : tant que tu respectes tes horaires, tu peux travailler en toute tranquillité, sans stress inutile.