Claude, électromécanicien bus
Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
Je suis arrivé à la STIB en répondant à une annonce de recrutement. À l’époque, j’étais demandeur d’emploi, donc j’ai postulé via Internet. J’ai été sélectionné et j’ai suivi toute la procédure jusqu’à être embauché.
Pourquoi avez-vous choisi de suivre la formation Cardinal Mercier ?
Je viens d’un domaine complètement opposé à la mécanique. Moi, je suis opticien de métier. Mais quand j’ai voulu changer de secteur, c’était pendant la période du COVID, et je cherchais un autre domaine, car le secteur commercial était en danger à l’époque. Du coup, j’ai postulé à la STIB, ils m’ont pris, et ensuite, ils m’ont demandé de suivre une formation d’un an à Cardinal Mercier pour acquérir les bases en mécanique et atteindre le niveau requis.
Est-ce que la STIB vous intéressait déjà avant cette formation ?
Oui, la STIB m’intéressait dès le départ, déjà pour l’image de l’entreprise. On ne va pas se mentir, on pense tous que la STIB, c’est une entreprise assez stable. Avec le COVID et tout ce qui se passait, on cherchait tous un peu de stabilité. Et puis, l’image de la STIB en général est assez positive.
Quelles étaient vos attentes avec cette formation ?
Je connaissais déjà un petit peu la mécanique, car pendant mon cursus scolaire, j’avais eu des cours de dessin industriel. Je connaissais un peu la physique, la composition des matériaux, etc. Donc moi, c’était vraiment le côté pratique de la mécanique que je ne connaissais pas du tout, et qu’on a découvert en atelier, à Cardinal Mercier.
Comment se déroule la formation ?
Pour moi, c’était vraiment facile, parce qu’il y avait beaucoup de théorie, et comme j’avais déjà fait une formation dans le supérieur, j’avais l’habitude de ce genre de contenu. Là où j’ai eu un peu plus de mal, c’est sur le côté pratique, où j’ai mis un peu plus de temps à assimiler les gestes. La mécanique, ça reste un domaine où il y a un certain danger — un mauvais geste peut être fatal.
Comment s’est passée votre expérience à la STIB ?
Je suis là depuis 4 ans et demi, presque 5 ans, et ça se passe très bien parce que j’ai des collègues incroyables — on rigole vraiment bien. Ce que j’aime aussi ici, c’est la souplesse des horaires par rapport à la vie de famille. Il y a pas mal de choses qu’on peut mettre en place sans problème avec la hiérarchie, pour avoir un bon confort au niveau de l’organisation familiale.
Avez-vous eu des défis à relever durant la formation ? Comment les avez-vous gérés ?
Le défi, c’était vraiment la découverte d’un nouveau métier, comme la mécanique. La seule manière de le relever, c’était d’être avec les anciens, ceux qui avaient déjà la maîtrise du travail, les bons gestes, et qui connaissaient bien les règles de sécurité. Je n’avais qu’à les copier et suivre leurs conseils. C’est exactement ce que j’ai fait dès mon arrivée.
Cette expérience vous a-t-elle conforté dans l’idée de travailler dans ce domaine ?
Oui, j’adore. Maintenant, je m’aventure même à faire des réparations sur ma voiture. Ça m’a vraiment donné envie de manipuler davantage les voitures, de me plonger plus dans la mécanique. Ça m’a ouvert l’esprit, c’est un nouveau domaine, et la connaissance, c’est une vraie richesse. Ça stimule la curiosité.
Recommanderiez-vous cette formation à d’autres ? Pourquoi ?
Oui, j’ai déjà conseillé à des voisins de venir rejoindre la STIB, pas seulement dans la mécanique, mais aussi dans d’autres branches. Parce qu’ici, on se sent bien, et on rigole entre copains. Et puis, il y a un côté social, accueillant, compréhensif, avec un vrai accompagnement. Le bien-être est très présent à la STIB. Moi, quand je ne me sens pas bien, j’en parle à mon chef et, ensemble, on trouve une solution. La STIB, c’est une entreprise où l’individu est vraiment au cœur du travail.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui commence la formation Cardinal Mercier ?
Être assidu, c’est important. À Cardinal Mercier, il y a beaucoup de théorie, donc il faut vraiment travailler comme à l’école. Pour certains adultes, c’est difficile de revenir en arrière, mais c’est une formation qu’il faut prendre au sérieux : être assidu, travailler et faire ses devoirs. Ne pas stresser, les profs sont là pour nous aider. Ils savent que c’est un challenge de revenir dans le monde du travail, donc il y a un vrai soutien et une présence pour nous accompagner. Tout est fait pour nous aider. Donc vraiment, pas de stress, mais il faut du travail derrière.
Maintenant que vous êtes engagé ici, en quoi consiste votre job à la STIB ?
Moi, je suis engagé en tant qu’électromécanicien, et mon travail, c’est la réparation des bus. Ici, nous avons 3 types de bus : les bus électriques, les bus hybrides et les bus 100% mécaniques, qui vont bientôt disparaître. Il faut déjà se familiariser avec ces 3 types de bus, et c’est ça qui est vraiment enrichissant. À la STIB, je peux travailler sur 3 types de bus, avec des énergies et des dangers différents, ainsi que des normes de sécurité variées, et c’est vraiment une expérience enrichissante.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd'hui, en quoi avez-vous progressé ?
Il y a une sorte d’assurance qu’on acquiert avec le temps, mais on ne s’en rend pas vraiment compte. Cependant, quand je vois les jeunes qui arrivent, un peu hésitants, je me rends compte que j’ai fait le même chemin qu’eux. À travers eux, je vois à quel point j’ai évolué et je constate que je suis beaucoup plus sûr de moi aujourd’hui.
Comment sont les gens et l’ambiance à la STIB ? Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
Moi, je découvre vraiment le milieu ouvrier. Les gens ont une manière d’être particulière, ce sont des personnes qui ne se prennent pas au sérieux, on plaisante, on s’entraide, il y a de la rigolade, des sorties entre copains.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Ah oui, ça c’est clair. L’enjeu économique du service de la STIB, c’est de permettre aux gens d’aller travailler. Et s’il n’y a pas de bus, de trams ou de métro, c’est évident qu’il y a un impact sur le quotidien de la ville. C’est vraiment important et utile que les bus roulent correctement.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Il ne faut pas hésiter, sauf si le métier ne lui correspond pas. D’où l’intérêt de participer à des journées portes ouvertes ou d’aller voir dans des écoles ce qu’est la mécanique, ou autre. Il y a aussi les moyens dont dispose la STIB. Le fait de travailler sur des bus modernes et d’utiliser des outils modernes, ce sont des avantages pour la personne qui va intégrer l’entreprise. C’est l’occasion de travailler dans une atmosphère moderne et à la pointe de la technologie.