Cyril, qui êtes-vous et que faites-vous à la STIB ?
« Je suis technicien de dépannage en électronique à la STIB depuis 5 ans. Ce qu’on fait ici, au labo, c’est l’entretien et le dépannage d’une grande partie des équipements électroniques des véhicules ; A savoir le métro, le tram, et le bus. Pour ma part, je m’occupe de la partie sécurité métros.
On y retrouve, par exemple, l’équipement pouvant arrêter le train en cas d’urgence.
Outre le dépannage, je peux être amené à faire du développement électronique. En créant de nouveaux testeurs pour les équipements ou en les améliorant avec de nouvelles technologie ».
Quelle est la partie la plus importante de votre job ?
« Lorsque nous recevons des boitiers défectueux, en premier lieu, nous le testons pour être aiguiller vers la partie défaillante, ou du moins en avoir une idée.
Vient ensuite l’ouverture de ce dernier et l’analyse en profondeur. On mesure, on compare, on soude / dessoude des composants, etc. Il s’agit d’une approche très puriste de l’électronique, c’est très détaillé. Il ne s’agit donc pas de remplacer une carte par une autre mais plutôt de trouver le composant défectueux et de le remplacer. Une fois le boitier réparé et remonté, on le teste à nouveau pour valider son fonctionnement. On l’envoie ensuite vers les dépôts concernés ».
Vous avez l’occasion de suivre des formations ?
« A la STIB, une multitude de formations nous sont offertes, dépendamment de la fonction exercée.
Les pluparts sont suivies à la prise de fonction mais dans notre cas, il nous est possible d’en suivre d’autre en fonction des besoins de chacun. Il faut aussi tenir compte qu’avec l’arrivée prochaine des nouveaux véhicules (Comme le métro automatisé p.ex.), il est possible que le constructeur demande à ce que les techniciens allant intervenir sur ses boitiers soient certifiés pour une certaine « Norme ».
Si c’est le cas, nous devrons suivre la formation s’y rapportant afin de pouvoir travailler sur le nouvel équipement ».
Parlons des opportunités d’évolution de carrière, qu’en est-il de votre parcours ?
« J’ai commencé en tant que technicien dépanneur, et aujourd’hui je complémente cette fonction en étant développeur également. Il y a une évolution possible en fonction de ce que chacun produit et des objectifs de chaque équipe, ainsi que des évaluations tous les 2 ans. Il y a donc une certaine motivation à exercer sa fonction. Rien n’est immuable ici ! »
Pourquoi un.e jeune candidat.e choisirait-il.elle la STIB ?
« A la STIB, chacun est pris en charge comme il faut, surtout chez nous ! Il y a des possibilités de gravir les échelons et de construire une carrière dans une entreprise où il fait bon vivre, où on ne se réveille pas le matin avec des pieds de plomb ! De plus, si on aime l’électronique, à la STIB c’est le paradis ! On ne ressent pas énormément de pression, et nous avons une qualité de vie professionnelle particulièrement bonne. Donc foncez dans ce genre d’étude car, à la STIB, on retrouve toutes sortes de métiers dérivés de l’électronique. D’ailleurs, je remarque que je n’ai aucune collègue féminine ! Et malheureusement je pense qu’il y a un sérieux blocage au niveau de la société qui fait en sorte que les femmes n’arrivent pas à s’identifier aux métiers techniques, ce qui est très dommage car ce domaine est accessible à tous, sans exception ! ».