Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
Après un service civil de deux ans dans le milieu associatif, j’ai débuté ma carrière chez Inter-Environnement à Bruxelles. J’ai ensuite eu l’opportunité de devenir chef de cabinet de deux échevins successifs des travaux publics de la Ville de Bruxelles.
Porteur d’un bagage issu du milieu associatif et d’une expérience du monde politique, j’ai alors été engagé au service Public Affairs de la STIB.
En quoi consiste ce rôle?
Le service Public Affairs joue véritablement un rôle de facilitateur pour les projets de la STIB. C’est un staff solidaire d’ « hyper-spécialistes en polyvalence générale ». Les interventions peuvent aller du plus petit – il m’arrive régulièrement d’appeler une commune pour signaler un nid de poule particulièrement dangereux pour nos clients comme pour nos chauffeurs, qui risquent un violent retour de volant – au plus grand projet.
Sur quels grands projets travaillez-vous ?
Je garde un souvenir très positif, entre autres, de l’important chantier de réaménagement de l’avenue des Cerisiers, à Schaerbeek. Au départ, un simple problème de bus bloqué dans la circulation – parfois plus de 25 minutes ! La STIB aurait pu se contenter de créer une bande réservée aux bus. Mais, à travers un véritable travail de concertation entrepris par la STIB, toute l’avenue a été repensée : création de pistes cyclables, trottoirs réaménagés et nouvelles plantations. Grâce à la confrontation aux réalités communales, on a pu complètement réhabiliter l’espace public et améliorer en profondeur le cadre de vie des riverains.
Quel est le rôle de la STIB pour la région bruxelloise ?
Je me rends compte que, peu à peu, les gens réalisent que la STIB est avant tout un outil pour leur ville. La STIB n’est pas une finalité en soi, on est véritablement là pour faciliter la vi(ll)e, pour favoriser la relance et le développement de la Région au bénéfice de ses habitants. C’est un moteur pour moi – je ne suis me jamais senti autant en accord avec moi-même que depuis que je travaille à la STIB !