Gabriel, Project manager

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Comment devient-on project manager au bus ?

J’ai un graduat en électromécanique. J’avais postulé au départ pour la fonction de responsable de chantier pour les caténaires au tram à la STIB, car j’avais envie de rester dans le domaine des chantiers et du travail des métaux. Mon CV, une fois arrivé à la STIB, a été envoyé dans différents services de l’entreprise et j’ai finalement été engagé en tant que commis technique au garage bus à Delta. En février 2012, après avoir passé les examens, je suis devenu gestionnaire de coordination de maintenance au garage bus d’Haren et finalement project manager au bus en octobre 2013.

 

Justement, que fait un project manager ?

Je m’occupe des projets techniques liés à l’exploitation bus. Cela concerne les dépôts, les véhicules, la gestion des demandes en matière d’infrastructures, etc. Je suis là pour aider à mettre en application des idées, des projets. Par exemple pour le dépôt bus de Petite Ile : déterminer ce qu’il faut réaliser pour le bus au niveau du chantier et vérifier que ce que nous avons demandé soit réalisé. Pour l’élaboration des cahiers des charges pour les futurs véhicules, on travaille notamment au fonctionnement des portes, à la position des boutons sur le tableau de bord, tous les aspects liés à la technique du véhicule, tout comme les contrats de maintenance, etc. Je représente le client final, soit la Business Unit Bus, ses 2.200 chauffeurs et ses 250 agents de maintenance: je vérifie que les aspects techniques liés à notre métier sont pris en compte dans les cahiers des charges des différentes commandes, des différents projets mis en œuvre.

 

La position des boutons sur le tableau de bord ?

Les chauffeurs passent des heures derrière leur volant, il est important de veiller à leur confort, à leur sécurité – et à celle des voyageurs bien sûr ! – et de leur faciliter la vie. La position des boutons sur le tableau de bord, le sens d’ouverture des portes, la place pour la mallette, ce sont des petites choses qui peuvent sembler anodines pour Monsieur et Madame Tout le monde mais qui sont importantes pour les chauffeurs. Nous avons créé des groupes de travail avec les représentants des chauffeurs et on leur demande leur avis sur différents points. On analyse ensuite ce qu’il est possible de faire concrètement, tout en tenant compte de ce que le constructeur pourrait nous fournir.

 

Qu’est-ce qui te plait dans ta fonction ?

Ce qui me plait le plus ce sont les contacts humains. La STIB peut être perçue comme « une grosse machine », il faut accepter que parfois certaines choses prennent du temps mais il faut prendre le temps d’apprendre à la connaître et si on lui donne sa chance, on tombe sous son charme ! On entend souvent dire que la STIB est comme une famille et c’est vrai, il y a vraiment un « esprit de famille » au sein de l’entreprise et l’ambiance avec les collègues est vraiment un point fort.

La qualité essentielle à mes yeux pour mon poste c’est l’empathie : il faut pouvoir se mettre à la place des autres, pouvoir négocier et donc comprendre comment les autres « fonctionnent », aider et se faire aider aussi. Le plus important, c’est de se créer un bon réseau de contacts, savoir à qui on peut s’adresser. Surtout dans mon boulot, vu que je dois trouver à chaque fois quelle personne sera la plus à même de me renseigner et de m’aider pour les différents projets que l’on veut mettre en œuvre.

 

Encore envie de bouger aujourd’hui ?

Pas pour l’instant ! Quand on m’a proposé le poste de gestionnaire de projet cela collait bien avec mon envie de bouger, d’évoluer dans ma carrière. Aujourd’hui, il y a encore beaucoup de choses que j’ai envie de voir dans ma fonction, de choses que j’ai envie de connaitre, de découvrir, de voir se développer. Notamment l’arrivée future des bus hybrides et des bus électriques, un défi excitant que je n’ai pas envie de louper !

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