Patrick, peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Mon parcours professionnel c’est la STIB, j’en suis à ma 40e année de service ! Je suis arrivé à la STIB à 16 ans au tram à Curreghem, on y faisait les réparations des véhicules. Ensuite, j’ai été chauffeur de bus durant 9 ans. Entre temps, j’ai eu un accident à un œil, ce qui fait que j’ai été affecté à une fonction dans les bureaux. Depuis quelques années, je suis responsable de la signalétique.
Quel est votre métier ?
Aujourd’hui, je suis Gestionnaire Coordination Maintenance (GCM) à la signalétique. Je gère les équipes et brigadiers (+- 40 personnes) qui placent la signalétique sur le réseau. Nous produisons tout le matériel en interne, à Industrie, pour le placer sur le réseau lors de déviations, travaux, etc. Nous travaillons sur des courtes et très courtes deadlines.
Vous avez exercé des métiers très différents les uns des autres…
Oui, c’est sûr ! La STIB nous offre la possibilité de continuer à travailler même dans les moments les plus difficiles. Lorsque j’ai eu mon accident à l’œil, je ne pensais pas que j’aurai pu faire autre chose que la conduite… Et pourtant ! On m’a proposé un poste à la signalétique où je suis resté près de 11 ans, et où j’ai évolué en tant que GCM !
Vous avez un hobby particulier, que faites-vous exactement ?
Il y a 3 ans, j’ai découvert le kirigami dans un salon, et ça m’a beaucoup intéressé. C’est une activité qui vient de la Chine et du Japon, où ils font de la découpe très fine dans du papier ou de la soie. J’ai acheté un premier livre, et depuis, cette activité fait partie de mon quotidien. J’ai commencé par faire des découpes basiques, et ça me plaisait de plus en plus ! Il faut être très minutieux et avoir de la patience. Je peux faire ça durant des heures.
Vous voyez un lien entre votre métier et votre passion?
Bien sûr ! Avant, quand j’étais à la signalétique au métro, on faisait tout en découpe machine et ensuite on enlevait les lettre et ce qu’il y avait autour. Je faisais déjà quelque chose qui ressemblait au Kirigami. J’avais la patience de le faire au boulot, maintenant je le fais chez moi.
Que diriez-vous à quelqu’un qui cherche un emploi ?
Je dis à tout le monde, et tous les jours, de venir à la STIB ! Pour moi, la STIB c’est toute ma vie ! Tout ce que j’ai c’est grâce à cette entreprise, on nous offre tellement de possibilités et d’opportunités. Et pour les jeunes, c’est encore mieux : ils peuvent évoluer dans leur carrière chez un même employeur !