Pensionné, mais pas retraité !
Christian, vous avez un long parcours professionnel derrière vous. Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
Diplômé de l’ULB en 1977, je suis ingénieur civil en mécanique et électricité, j’ai pourtant fait toute ma carrière dans l’informatique. J’ai 65 ans, je suis pensionné mais pas retraité ! Je pouvais partir en prépension à 62 ans mais je me suis demandé ce que j’allais faire… Mon épouse prend sa retraite en 2020, j’avais du temps pour m’occuper.
Alors, j’ai créé ma société SPRL pour accomplir des missions intérim management et management consulting et j’ai ciblé spécifiquement les transports publics. J’ai rencontré les directions des différents opérateurs, et finalement c’est la STIB qui est revenue vers moi avec une proposition de mission.
J’ai commencé en 2016. L’objectif était que je définisse une vision, une roadmap, de projet dans le cadre d’une transformation digitale pour améliorer l’expérience client.
Vous êtes passionné par les transports en commun, d'où vous est venue cette passion ?
Durant mes études dans les années 70 se déroulaient les grands chantiers du métro et des constructions des rames de métro. À cette époque, le directeur d’exploitation de la STIB était très proche de l’ULB et il invitait les étudiants à découvrir tous les chantiers du métro. Je me suis donc baladé dans plusieurs endroits avant la mise en route du métro.
Au fil des années, j’ai participé à chaque porte ouverte de la STIB. Pour moi aujourd’hui c’est du plaisir à l’état pur ! J’ai une grande expérience du secteur mais aussi dans la gestion de projet et d’équipe.
Trouvez-vous que la STIB est une organisation particulière ?
J’ai eu la chance lors de ma première mission de pouvoir prendre la STIB de manière horizontale.
Chaque département de la STIB travaille, directement ou indirectement, pour le client. Or, dans les autres organisations comme la STIB, les organisations sont très verticales. La STIB est une société où il y a énormément de compétences mais tout le challenge est de pouvoir fédérer tout cela !
J’ai beaucoup de respect pour la STIB qui est très différente d’une administration publique. Les gens la connaissent de l’extérieur, mais une fois qu’on est interne, beaucoup de préjugés s’en vont ! Je trouve qu’il y a une grande dynamique, beaucoup de gens viennent de l’industrie avec un bagage et la volonté d’entreprendre.
J’ai rencontré énormément d’entreprises, et la STIB c’est vraiment beaucoup de bien.
Pas trop de regret d'avoir intégré la STIB à la fin de votre carrière ?
Je me suis déjà posé cette question, mais j’ai toujours la passion du métier et de l’industrie, donc c’est vraiment une fin de carrière réussie. Je n’ai pas eu d’interruption dans mes missions, il y a toujours pleins de projets ici ! En tant que consultant externe, je ne ressens aucune de différence, je suis considéré comme un membre à part entière de la STIB.
J’ai la volonté de transférer de l’expertise et de la valeur ajoutée. J’aime manager, mais ce qui est le plus important c’est de s’associer et gérer un projet ensemble. Le fait de participer à un projet et d’avoir un résultat collectif visible, c’est le vrai moteur de la réussite !