La STIB, on peut vraiment parler d’une passion, d’une vocation même ?
Oui ! Je suis passionné par les transports publics, et par la STIB, depuis toujours. Après avoir fini mes secondaires, j’ai travaillé comme aide-comptable et ensuite j’ai postulé à la STIB. J’y suis entré à 19 ans, comme commis auxiliaire de direction, au secrétariat du directeur de l’exploitation. C’était une veille de jour férié, je m’en souviens comme si c’était hier. Je m’occupais notamment des courriers des clients, des rapports du dispatching, etc. En même temps, j’en profitais pour en apprendre le plus possible sur tout ce qui touchait l’entreprise. Un jour, je vois passer une note concernant la suppression d’un petit tronçon de voie de tram dans le cadre de travaux et je réalise que du coup, il va y avoir un souci pour faire sortir les véhicules dans le dépôt… Je l’ai signalé et quelque temps plus tard, on me proposait de passer au service des inspecteurs du réseau de surface. Une nouvelle étape dans ma carrière ! Durant cette période on a notamment mis en place les premiers horaires aux arrêts, uniformisé l’affichage des lignes sur les véhicules, etc. J’ai ensuite travaillé pour un ingénieur du réseau de surface et en 1986, j’ai postulé comme sous-chef de bureau aux titres de transport. Je m’occupais de la gestion des commandes de titres de transport et de la fraude.
Un nouveau tournant dans votre carrière alors ?
Oui, à ce moment-là justement on m’a proposé de choisir entre continuer à travailler sur la fraude ou passer au service commercial et j’ai choisi la voie commerciale. J’ai alors travaillé au lancement de la première véritable campagne pour les abonnements scolaires.
Et finalement, le premier contact center !
En 1991 on me confie la création du centre d’information aux voyageurs par téléphone. Il sera lancé en mai 1992. Il y avait déjà trois centres d’informations aux guichets, qui informaient et vendaient en même temps, mais ils étaient fermés sur le temps de midi.
Vous n’avez pas chômé ensuite non plus !
C’est le moins qu’on puisse dire ! J’ai ensuite rejoint la cellule relations publiques, j’ai participé à la garde pour la presse, au lancement du site internet, puis je suis devenu responsable de la communication à la clientèle : outre le site internet et la centrale téléphonique, il y avait aussi les campagnes d’informations…tout ce qui touche notre clientèle. En vacances à Grenoble, j’ai découvert des bus avec des écrans TFT pour afficher le parcours des lignes, et j’ai proposé d’installer la même chose dans nos véhicules. Six mois plus tard, je devenais chef du département de l’information voyageurs, un nouveau département au sein de la direction commerciale. De 2005 à 2010 c’étaient les « années folles » ! Refonte du réseau, nouvelle signalétique, service info voyageurs, … Je n’ai pas vu le temps passer ! Par la suite j’ai encore changé de fonction, j’étais chargé d’examiner toutes les nouveautés qui touchaient les clients et de voir si elles étaient bien adaptées aux clients et à notre réseau. J’essaye, à mon niveau, d’apporter ma pierre à l’édifice grâce à mon expérience client et mon expérience acquise au sein de la STIB.
Et aujourd’hui, que faites-vous ?
Aujourd’hui, je suis chargé de l’image de la marque « STIB ». Je défends l’image de la STIB et je veille à ce qu’on y fasse attention à tous les niveaux de l’entreprise. Par ailleurs je suis aussi, depuis plus de 15 ans, administrateur délégué au Musée du Tram, une fonction qui colle bien avec ma passion des trams !
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier à la STIB ?
J’ai la chance de vivre ma passion, et d’ailleurs je suis toujours aussi passionné après 35 ans ! A la STIB ça bouge tout le temps et en même temps c’est un secteur d’avenir, qui contribue à son niveau à un monde meilleur demain.