Zeno, Technicien de dépannage au dispatching métro
En quoi consiste exactement votre job ? Quelles sont vos tâches quotidiennes ?
J’ai commencé à travailler en tant que technicien de maintenance. Le travail comprenait différentes tâches comme travailler sur les systèmes de freinage pneumatiques, poser des diagnostics, résoudre des problèmes, détecter une fuite dans un système d’air comprimé ou un frein qui reste serré… Le plus amusant a été la transition d’usager sur le quai qui attend le métro à collaborateur de la STIB qui répare tout sous le métro, des câblages aux tuyauteries. Je travaille actuellement en tant que collaborateur technique dans l’équipe de dispatching du métro. Cela a été un grand changement en un an, mais je ne regrette pas ce choix et je veux continuer à évoluer.
Qu’est-ce que vous aimez à la STIB ?
J’aime avant tout le côté tangible de ma fonction. J’ai étudié l’électromécanique et quand j’ai entendu parler de ce job, j’ai sauté sur l’occasion. Car il s’agit de l’entreprise idéale pour appliquer concrètement dans la pratique toute la théorie que l’on a étudiée à l’école. Vous travaillez dans un endroit où la technique est omniprésente. Et lorsque je vois rouler un métro sur lequel j’ai travaillé, je ressens de la fierté.
Le plus chouette à la STIB, c’est que vous ne vous sentez jamais seul. Les collègues sont ouverts, solidaires et toujours prêts à vous aider. Il y a un excellent échange entre les collègues expérimentés et les plus jeunes. Chacun partage ses conseils, méthodes et solutions. Lorsque vous collaborez avec une personne qui a déjà 20 ou 30 ans d’expérience, vous voyez le problème avec un angle différent.
Est-ce que votre job est stimulant ?
Absolument. Quand je pense à la STIB, je ne m’imagine plus seulement des moyens de transport, je vois aussi des systèmes, des câblages, de la logique. Et je vois aussi surtout les problèmes et les solutions. Je peux améliorer des choses et résoudre des problèmes au quotidien, cela me donne de l’énergie. L’évolution constante au sein de la STIB me donne aussi de la motivation. On utilisait autrefois de l’eau savonneuse pour détecter une fuite. Aujourd’hui, on a des outils high-tech qui peuvent localiser une minuscule fuite en temps réel.
Mon véhicule de travail préféré est le MX. C’est de l’ancienne technologie, mais c’est du solide, c’est logique et étonnamment complexe. J’ai l’impression de démonter une machine d’une autre époque, mais ces engins restent malgré tout parfaitement fonctionnels.
Que diriez-vous à une personne qui envisage de postuler à la STIB ?
Vous allez vous sentir comme un poisson dans l’eau dès le premier jour. Les relations avec les collègues et les supérieurs sont tout de suite très conviviales, vous êtes bien encadré avec un cours de base et vous recevez des outils de qualité pour pouvoir vous mettre rapidement au travail.
J’espère moi-même aussi devenir formateur un jour. Former les nouveaux techniciens me semble intéressant. J’aimerais leur expliquer qu’il n’y a pas que les problèmes et les solutions, il faut surtout rester curieux. Tous ceux qui sont motivés sont les bienvenus chez nous, et qui sait, je serai peut-être leur formateur !