Vincent, Network Power Officer
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis NETOF donc Network Power Officer pour le Dispatching Infra-Energie. Nous avons une cellule opérationnelle temps réel et nous travaillons en appui du dispatching sur tout ce qui est projets et développements. C’est très vaste, car nous touchons à tout et gérons les incidents sur le réseau.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J’ai rejoint la STIB en 2008 en tant que dispatcher-électricien pour gérer toutes les avaries liées aux infrastructures des trams et des métros, et cela fait maintenant trois ans que je suis cadre.
Qu’avez-vous fait pour être embauché ?
Je travaillais dans un organisme de contrôle agréé et l’ancien manager du dispatching de la STIB m’a repéré et m’a proposé de travailler dans son service. Il avait apprécié mon caractère un peu psychorigide en termes de sécurité. Il faut savoir que dans le dispatching, l’une des grandes qualités est d’être intransigeant sur le plan de la sécurité, car nous travaillons avec de la haute tension et sommes garants de la sécurité des gens.
Pourquoi avez-vous choisi la STIB ?
Avant d’arriver à la STIB, j’ai été à l’armée pendant des années et à la suite d’un grave accident de travail, j’ai repris des cours du soir d’électricité-automatisme. J’ai ensuite travaillé dans le secteur privé pour un organisme de contrôle agréé des infrastructures et installations électriques. Le travail qu’on m’a proposé à la STIB me correspondait et j’ai rapidement eu une entrevue et un entretien technique avec la direction. Après un retour positif, j’ai postulé et j’ai tout de suite commencé comme dispatcher.
La STIB a-t-elle répondu à vos attentes ?
C’est la plus belle opportunité de carrière que j’ai eue. La STIB est un employeur sûr et une grande famille. Les dispatchers collaborent étroitement avec la direction pour gérer les gros incidents et nous sommes tous soudés. Il y a énormément d’avantages sociaux, personne n’est laissé de côté et il y a une sécurité d’emploi et une très bonne ambiance.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
En beaucoup de choses. "Je ne vois plus dans le terme "cadre" le coté directif, nous sommes, avec mes collègues du Staf, là pour accompagner et soutenir les dispatchers et leur permettre d'évoluer au mieux dans leur carrière."
Admettons que vous vouliez entreprendre d’autres tâches au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?
Quand je suis entré à la STIB, on m’avait dit que je n’aurais aucune perspective de carrière et que je serais boulonné à mon siège pendant trente ans. De fil en aiguille, j’ai très vite compris que ce n’était pas vrai et que tout est possible à la STIB. Les opportunités se créent, des trajets leaderships sont mis en place et il n’y a pas vraiment de limite pour celle ou celui qui a une bonne optique. Chacun fixe ses propres limites quand et où il le souhaite.
En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?
Depuis tout petit, je suis un amoureux du ferroviaire, des métros et des petits trains. À la STIB, je savais que j’allais découvrir des infrastructures hors norme où jamais je ne m’embêterais. De plus, je suis de nature curieuse et mon boulot me passionne.
Pouvez-vous compter sur vos collègues ? Si oui, pourriez-vous donner un exemple concret de quand ce fut nécessaire ?
Sur le plan technique, les gens s’entraident et sont très solidaires, surtout quand il y a des problèmes à résoudre. Mais ce n’est pas tout. Nous nous soutenons aussi quand il y a un drame social ou autre. Les disptachers se relayent ou se remplacent mutuellement pour libérer du temps pour celle ou celui qui en a besoin.
Vous sentez-vous valorisé ?
Le fait de participer à l’amélioration de l’image de marque de la STIB est déjà valorisant. Nous avons été sélectionnés par notre responsable hiérarchique, et c’est appréciable.
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Les dispatchers travaillent 24/7, y compris les jours fériés, et nous résolvons de grosses avaries et incidents sur le réseau des transports publics. Nous travaillons aussi avec de la haute tension et nous assurons toute l’alimentation électrique.
Parlons innovations. Quel projet se distingue particulièrement à vos yeux ?
Le métro automatique permettant d’augmenter la cadence sur le réseau et où aucun conducteur ne sera nécessaire. Nous avons créé un réseau informatique sécurisé uniquement dédié à l’automatisation. Après l’analyse et le développement, nous sommes en cours d’installation et de migration de nos automates sur ce réseau et nous effectuons énormément de protocoles de tests.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Tout à fait. Si un dispatcher commet une erreur, plus aucun métro, tram ni bus électrique ne sort d’un dépôt. Nous avons une énorme responsabilité derrière.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Pour ma fonction et celle de dispatcher, nous avons organisé un roulement de sorte que tout le monde ait ses horaires du 1er janvier au 31 décembre. Chaque dispatcher est en congé un week-end sur deux et cela offre donc une stabilité au niveau des horaires. En ce qui me concerne, je travaille généralement plus que 40 h, mais j’ai l’avantage d’organiser mon travail comme bon me semble.
Selon vous, quel est le plus grand avantage dans votre travail ?
J’ai une grande autonomie. Ma hiérarchie me fait confiance et j’ai la possibilité d'organiser mon planning.
Que pensez-vous de l’équilibre vie professionnelle et vie privée ?
De manière générale, on a un bon équilibre vie professionnelle et vie privée à la STIB par rapport au secteur privé, car les heures sont prestées, pointées et aussi récupérées.
Est-ce qu’on se soucie de vous au travail ?
Oui. Chez les dispatchers, le management de proximité est là pour veiller sur les travailleurs. Nous avons aussi un service social très développé et nos trajets leaderships nous permettent de mieux aborder les thématiques liées aux risques psychosociaux et d’apprendre à écouter nos collaborateurs en cas de besoin.
Êtes-vous satisfait de ce que la STIB vous offre ?
Personnellement oui. Je suis arrivé dans une société où j’ai du temps pour moi et ma famille, un job bien rémunéré et de nombreuses possibilités d’évolution.