Tarek, Security Manager

Depuis combien de temps travaillez-vous à la STIB ?

Je travaille depuis 27 ans à la STIB.

Pouvez-vous nous décrire une journée de travail typique ?

Mon quotidien est très varié et se compose principalement de deux volets : la partie plus structurée (gestion administrative, préparation des missions, réunions) et la partie opérationnelle. Pour cette dernière, on va accompagner les équipes sur place. Je vais au contact des agents. Il est important de tâter le terrain, d’avoir le contact avec les clients et d’accompagner les équipes. Mes supérieurs directs, N+1 et N+2, viennent également du terrain, ce qui facilite grandement la communication et la compréhension mutuelle. Les types de mission sont les suivantes : les 20 km, le marché, les abattoirs à Clémenceau, opération Thermos. Les équipes sont également présentes le samedi et dimanche.

Avez-vous toujours exercé ce métier ? Pouvez-vous nous en dire plus sur votre expérience professionnelle ?

J'ai débuté le 20 octobre 1997 en tant que patrouilleur, après un écolage de huit mois. Cette période comprenait un mois dédié à la sécurisation des lieux. En mai 1998, j'ai rejoint l'équipe de contrôle à Rogier en tant qu’agent de contrôle des titres de transport. Nous étions cinq, portant un uniforme bleu qui rappelait celui de la police, ce qui influençait notre relation avec la clientèle. À cette époque, l'uniforme symbolisait l'autorité, alors qu'aujourd'hui, nous privilégions davantage le dialogue.

En 2001, j'ai assumé le rôle de chef patrouilleur (d'abord à titre temporaire, puis officiellement en 2005). En 2014, j'ai été PMA et en 2018, je suis devenu PMS (Proximity Manager Station). Depuis 2019, j'occupe le poste de Manager service ITS (Infrastructure-Ticketing-Security) au sein du service contrôle.

J’ai postulé de base comme chauffeur de bus. Je travaillais dans la restauration. Je suis Bruxellois, j’ai toujours utilisé les transports en commun. La STIB m’a toujours attiré. Ils engageaient des chauffeurs de bus à l’époque. Mais on m’a demandé si je cherchais autre chose et on m’a proposé le poste de patrouilleur, une opportunité que j'ai saisie avec enthousiasme.

Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir ce métier ?

Ce qui m'attire le plus dans ce métier, c'est que chaque journée est différente. Même les interventions similaires peuvent donner des résultats totalement différents. Ces expériences variées m'ont beaucoup apporté sur le plan personnel et professionnel. J’ai toujours aimé rendre service. Pour la clientèle et pour les gens, c’est quelque chose d’important. C'est une mission pleine de sens, où l'humain est au cœur de chaque action.

A quoi ressemble une bonne journée de travail pour vous ? Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?

Pour moi, une bonne journée de travail est une journée où tout le monde rentre chez soi satisfait. Une anecdote marquante : en tant que chef patrouilleur, lors d'un contrôle des titres de transport, un groupe de jeunes nous a gazé et nous avons dû être hospitalisés. Cet incident a été chargé d'émotions et a renforcé les liens au sein de l’équipe. Ce genre d'expérience souligne l'importance de notre cohésion de groupe et de notre capacité à gérer les situations stressantes avec calme. Notre rôle est de désamorcer les tensions et d'assurer la sécurité de tous, tout en restant réactifs. C'est pourquoi le contact direct avec le terrain est essentiel, tout comme l'analyse des situations pour tirer des enseignements sur ce qui a bien ou moins bien fonctionné.

Ce poste est fait pour vous ?