Stéphane, Integration System Manager

 

Stéphane, peux-tu nous expliquer comment tu es arrivé à la STIB ? 

J’ai fait des études d’ingénieur-architecte. Je voulais me lancer dans un secteur ayant un but social, où je pouvais aider les gens. Echec total : mes premiers employeurs étaient des entrepreneurs généraux. J’ai notamment travaillé au Moyen-Orient, c’était une expérience très enrichissante au niveau professionnel.

Une fois rentré en Belgique, je cherchais un emploi qui correspondait à mes valeurs. C’est au salon de l’emploi à Tour&Taxis que j’ai rencontré des collègues de la STIB et à qui j’ai donné mon CV. On m’a rappelé, j’ai eu une interview et on m’a expliqué le côté social que cette entreprise proposait au niveau de la construction. J’étais un peu hésitant parce que pour moi, ce qu’on me vendait avait l’air beaucoup trop beau ! Mais… je me suis lancé, et tout ce qu’on m’a « vendu », je l’ai eu ! J’ai tout de suite eu la chance d’avoir une bonne équipe, des projets qui étaient vraiment comme on me l’avait expliqué, voir même plus intéressants, donc je n’ai aucun regret d’avoir franchi le pas !

Quel est ton parcours à la STIB ?

Cela fait 6 ans que je suis arrivé à la STIB et j’ai exercé plusieurs fonctions différentes (déjà !).

J’ai commencé en tant que Project Manager dans la division Transport System (TS) en infrastructure, donc principalement dans la construction. Avec mon équipe, une fois que les études d’avant projets étaient définis, notre rôle était de reprendre les éléments et d'étudier le projet d’un point de vue constructif. En somme, c’est un rôle de développement et de responsable d’exécution sur le reste. L’avantage dans ce rôle, c’est qu’une fois on développait des projets, et une fois on était sur un chantier.

Ensuite, au vu de l’évolution de nos projets en termes d’ambitions et de complexité, il a été décidé d’allouer sur ceux-ci non seulement un Project Manager, mais également un responsable de l’intégration technique qui assure la coordination des multiples intervenants et experts internes comme externes, ainsi que l’organisation « systémique » de la solution.

J’ai eu l’occasion de prendre ce rôle dans un des premiers projets d’infrastructure organisé de cette façon et ainsi de lancer avec quelques autres les bases de la formalisation d’une approche système de la gestion technique des projets bâtiment, ce qui est quelque chose de relativement nouveau dans la construction. Le rôle se généralisant progressivement, j’ai été sélectionné pour la fonction de System Integration Manager.

Peux-tu nous parler de ton job au quotidien ?

Je suis manager d’une équipe de 7 personnes. Je m’occupe de créer des binômes avec les intégrateurs techniques et les Senior Project Managers. Je dois m’assurer que tout se passe bien, trouver des solutions en cas de problèmes, organiser la vie de tous les jours suivant les projets.

En parallèle, je m’occupe encore de mes anciens projets.

Notre rôle avec l’équipe, c’est d’essayer de formaliser la gestion des systèmes des projets. Cette approche permet de subdiviser le problème en plusieurs de morceaux afin de pouvoir y apporter la meilleure solution : qui est la personne qui exprime le besoin ? Comment va-t-on la traiter ? Comment va-t-on être sûr que la personne qui va travailler à produire une solution répondant au besoin propose une solution vérifiable qui répond bien à tous les aspects mis en avant par l’utilisateur? Etc.

Les projets sur lesquels tu travailles prennent-ils du temps à être réalisés ?

On peut compter en mois, comme en années. J’ai travaillé sur des grands projets de rénovations comme le terminus de la station Simonis, ou encore de projets de construction comme le dépôt de bus électrique, Marly. Actuellement, l’une des tâches dans ma nouvelle fonction est la transition numérique par rapport à la gestion de projet. Je m’occupe, avec le support de nos collègues de l’IT et des équipes DAO de rejoindre le niveau du marché en ce qui concerne la gestion numérique dans la construction.

Voir concrètement ton travail réalisé sur le terrain, ça te fait quoi ? 

C’est très chouette parce que ce qu’on fait, ce sont des choses utiles à la société ! Par exemple, voir les gens prendre le tram au terminus de la station Simonis, opéré par les agents dans les locaux qu’on a construit juste à côté. A l’époque, je contribuais à la construction d’hôtels, mais ça n’a pas le même impact sur la vie des gens. C’est ça qui est chouette ici ! On peut contribuer à faire en sorte que les gens se déplacent dans la ville et ainsi qu'au développement de la mobilité durable ! 

Tu as l’air convaincu de travailler à la STIB, mais comment est-ce que tu pourrais convaincre quelqu’un de postuler ?

Il n’y a qu’à la STIB où on peut trouver la satisfaction de travailler sur des projets qui aident les gens dans leur quotidien et qui ont vraiment un but social. Du côté infrastructure, on sait que nos projets vont servir à l’ensemble de la population et ne sera pas destiné à une personne ou à un groupe de personne. Par rapport à d’autres acteurs, la STIB joue actuellement un rôle important dans la construction et ce sont des projets que je pourrais difficilement faire ailleurs parce que les budgets mis en place pour trouver les solutions de mobilité ne sont pas disponibles dans d’autres secteurs et entreprises en Belgique. On a l’avantage d’être à la base de ces projets, qui sont énormes ! Comme le dépôt Marconi, Marly, Erasme ou encore la création de la toute nouvelle ligne de métro 3. Ces futurs projets ne vont cesser de demander de la main d’œuvre, il nous faut de nouveaux talents !