Ricky, Senior Manager Technical
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis actuellement Senior Manager Technical à la Business Unit Bus, mais je suis en pleine transition pour exercer ce même rôle pour le métro.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
Je suis arrivé à la STIB en 2016.
Comment êtes-vous arrivé à la STIB et pourquoi avez-vous choisi d’y travailler ?
Au départ, mon intention n’était pas de travailler à la STIB. Je travaillais pour une grande marque étoilée du secteur de l’automobile, et comme j’étais convaincu d’avoir décroché le Graal dans mon domaine d’expertise, je n’étais franchement pas intéressé. Cependant, après avoir reçu une proposition de la STIB pour devenir chef garage et visité les garages de bus, j’ai très vite été séduit par les moyens techniques et financiers mis à disposition pour le personnel. Malgré le fait que je suis arrivé un peu les mains dans les poches avec des a priori, la STIB m’a rapidement ouvert les yeux et montré à quel point elle est une entreprise axée sur l’humain avec une dimension sociale et un pouvoir d’investissement plus que respectable. Toute ma carrière avait été jusqu’alors orientée sur les bénéfices et la rentabilité et là, tout a littéralement changé !
Ma vision assez claire des choses m’a ainsi motivé à signer en tant que chef garage. Un an plus tard, on m’a proposé de remplacer mon supérieur en tant que responsable de tous les garages bus de la STIB, ce que j’ai tout de suite accepté. Ce métier fait mon bonheur depuis déjà sept ans.
La STIB a-t-elle répondu à vos attentes ?
Absolument. Pour un passionné comme moi, c’est très gai et enrichissant de se confronter à toutes les problématiques techniques, sociales et organisationnelles. À 55 ans, je me suis demandé ce que j’allais pouvoir faire du restant de ma carrière. Un train s’est arrêté et je l’ai pris en marche : celui de relever le même défi mais côté métro.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
La résilience. Je ne m’avoue jamais vaincu et je continue à faire mon travail. Avec de l’envie, on peut arriver à tout.
Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle à la STIB ?
J’ai découvert énormément de choses, entre autres le pouvoir d’investissement que notre entreprise possède dans tous les domaines. Étant technicien de base, j’ai été subjugué par les moyens mis en œuvre par la STIB pour son personnel. C’est juste magnifique !
Admettons que vous vouliez entreprendre d’autres tâches au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?
Absolument. Ce qu’il y a de magnifique à la STIB, c’est qu’il y a tous les métiers. Avec 10 000 collaborateurs et 300 métiers différents, chacun peut trouver son bonheur. Si vous n’êtes pas heureux à une place, l’entreprise offre cette possibilité d’évoluer en transversalité pour ajouter une nouvelle corde à votre arc. Dans le privé, c’est beaucoup plus rare. La STIB met tout en œuvre pour valoriser les compétences en interne et c’est une réelle opportunité pour l’ensemble du personnel.
Décrivez l’ambiance à la STIB en un seul mot.
Convivialité. L’une des choses qui m’a toujours épaté depuis mon premier jour à la STIB, c’est que tout le monde se regarde dans les yeux et se dit bonjour. Dans l’entreprise que je dirigeais avant, ce n’était pas du tout comme ça. C’est presque une tradition ici.
Pouvez-vous compter sur vos collègues ? Si oui, pourriez-vous donner un exemple concret de quand ce fut nécessaire ?
L’une des choses que j’impose, c’est l’esprit d’équipe. C’est dans mes gènes de ne laisser personne de côté. Il est essentiel de tendre la main quand une personne est en difficulté. Ma condition sine qua non est de travailler ensemble et non chacun dans son coin. À partir du moment où on choisit de travailler dans une entreprise à dimension sociétale, faire preuve d’esprit d’équipe est primordial. Nous nous entraidons toujours pour résoudre les problèmes et on se serre les coudes jusqu’à ce qu’on obtienne gain de cause.
Vous sentez-vous valorisé ?
Oui. J’ai la chance de travailler avec un directeur et un sous-directeur qui font preuve de reconnaissance quand vous faites du bon travail. C’est important de mettre les gens en avant et de savoir leur dire merci.
Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
Mener à bien un projet. À mon niveau, il est essentiel d’avoir une vision à plus long terme. Étant donné que nos projets mettent plus de temps à se concrétiser que dans le privé, par exemple, l’aboutissement d’une tâche me procure une satisfaction personnelle.
De quel projet/accomplissement récent êtes-vous fier ?
Je suis fier de tout ce que je fais, mais il est vrai que nous avons développé un projet relatif à la gestion des compétences des magasiniers. L’aboutissement de ce projet se fait ressentir auprès du personnel. Nous améliorons ainsi la gestion des compétences du personnel par le biais de trajets de formation d’un accompagnement et d’évaluations favorisant le développement personnel de nos collaborateurs.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Oui, évidemment. Dans mon cas, ma priorité absolue est de mettre à la disposition des chauffeurs des bus pour transporter le public de Bruxelles.
Les bons transports en commun œuvrent en faveur de l’environnement. Était-ce un critère dans votre recherche d’emploi ?
Cela va de pair. À partir du moment où vous évoluez dans une entreprise à dimension sociale et sociétale, les problèmes environnementaux et de santé publique ont une place bien plus importante qu’ailleurs.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Tout dépend de vos expériences et de vos ambitions, mais si vous cherchez un certain équilibre de vie avec des avantages non négligeables, la STIB est une superbe entreprise.
Est-ce qu’on se soucie de vous au travail ?
Oui, les gens se soucient de votre santé mentale et physique. Chacun veille mutuellement sur l’autre et c’est ce qui résume cet esprit convivial à la STIB.
