Nicolas, Chef de pôle
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis chef de pôle, autrement dit un chef de projet qui gère plusieurs projets dans le génie civil. Ma première casquette consiste à gérer des projets de nouvelles infrastructures tram, métro tel que de nouvelles lignes de métro ou des rénovations ou transformations de stations. L’autre volet de ma fonction consiste à aider des ingénieurs d’études qui analysent et développent différents projets de la STIB et sollicitent des permis d’urbanisme pour réaliser des projets.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
Je travaille à la STIB depuis 13 ans.
Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
Un peu par hasard. J’ai passé plus de quatre ans dans un tout autre secteur lié à l’ingénierie et à la construction, celui de l’énergie. Un jour, j’ai voulu travailler dans un domaine complètement différent. Étant Bruxellois d’origine, j’ai postulé à la STIB que je connaissais très bien.
La STIB a-t-elle répondu à vos attentes ?
Oui et elle continue de le faire ! Je me sens encore aujourd’hui à la bonne place et je continue à faire ce que j’aime.
Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?
C’était assez intense au début. Quand on débarque dans une nouvelle entreprise, on découvre une nouvelle fonction et de nouvelles personnes. Je ne connaissais personne à la STIB et je n’ai jamais collaboré avec cette société. Cela dit, j’ai été très bien pris en charge à l’époque et on m’a vraiment montré les coulisses et tout ce que la STIB avait pour but de réaliser.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
Au fil du temps, j’ai endossé de plus gros projets avec plus de responsabilités. J’ai découvert un tas d’aspects techniques sur le monde du ferroviaire, mais ce qui m’a vraiment fait progresser professionnellement, c’est le fait de travailler avec énormément de profils différents. À la STIB, il y a une grande diversité de métiers, de personnalités avec un vécu différent. Avec plus de 10 000 Stibiens, c’est de loin le plus grand employeur de Bruxelles. L’aspect humain est vraiment prépondérant à la STIB.
En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?
La diversité des métiers à la STIB me plaît énormément. Les possibilités ne manquent pas pour celui qui veut, et chacun est libre d’évoluer comme il l’entend. Personne ne m’a jamais poussé à changer de fonction, même si je pourrais mettre mes connaissances au profit d’un autre service. C’est super de se dire que votre employeur ne vous enferme pas dans un carcan où vous devez absolument changer de boîte pour exercer un autre métier.
Que vous ont enseigné vos collègues ?
C’est très enrichissant de côtoyer des gens d’environnements divers avec une façon de travailler totalement différente. C’est assez inspirant, car ils ont une autre manière de voir les choses et ça nous nourrit au quotidien dans notre vie professionnelle.
Pour quel projet/tâche avez-vous eu récemment besoin de travailler en équipe ?
Seul, je ne peux pas exercer mon job. À la STIB, ceux qui ne savent pas travailler en équipe ne font honnêtement pas de vieux os, en tous cas dans mon corps de métier.
Vous sentez-vous valorisé ?
Oui. La STIB valorise ses collaborateurs. Puis, il y a une certaine valeur dans ce qu’on fait pour Bruxelles et pour la mobilité en général.
Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
J’ai l’avantage d’exercer un job qui est visible, et c’est assez motivant. Quelque part, je vois les résultats de mon travail quand je passe devant une station ou une nouvelle ligne de tram. C’est satisfaisant de savoir que ce qu’on fait est bénéfique.
Ça fait aussi du bien de voir des gens contempler nos nouvelles lignes de métro ou autres et qu’ils nous disent « Ils ont fait ça vachement vite ! ».
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Il y a aussi bien des challenges techniques qu’humains. Cela nous pousse chaque jour à trouver des solutions. C’est précisément ici que nous avons un rôle à jouer.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
C’est clair ! Si on prend Bruxelles et qu’on enlève les bus, les trams et les métros, la capitale n’est plus la même. Donc oui, ce que nous faisons est visible et joue un rôle majeur pour la capitale. S’il y a 50 ans nous n’avions pas mis en place un tel réseau de transports en commun à Bruxelles, on serait bien dans l’embarras aujourd’hui.
Parlons innovations. Quel projet se distingue particulièrement à vos yeux ?
Nous jouissons en Belgique d’une culture très forte en matière de transports publics et de voies ferrées. Elle est unique dans le monde. Cette histoire fait que nous sommes assez bons dans ce que nous faisons à la STIB.
Selon vous, quel est le plus grand avantage dans votre travail ?
On ne s’ennuie jamais. Il n’y a pas de monotonie dans mon job et je ne sais jamais comment ma journée va se passer. Je m’attends toujours à des surprises. Cette diversité du quotidien est selon moi un réel atout.
Êtes-vous satisfait de ce que la STIB vous offre ?
Au niveau du package salarial, je pense que la STIB reste compétitive sur le marché. On ne s’en rend pas forcément compte, mais la STIB propose un environnement travail plutôt agréable avec énormément de possibilités d’évolution et un bel équilibre vie professionnelle et vie privée.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Il y a énormément de perspectives quand vous rentrez à la STIB. Vous pouvez évoluer et changer de direction à tout moment dans votre carrière.
L’équilibre vie privée et vie professionnelle est aussi très correct. Attention, ça ne veut pas dire qu’on travaille moins à la STIB, mais chaque soir on est à la maison, du moins pour mon métier. On a l’avantage de travailler pas très loin de chez nous et à Bruxelles. Lors de mon précédent job, je voyageais beaucoup. Je prenais la route et l’avion presque tous les jours. J’ai plus de temps pour moi et ma famille depuis que je travaille à la STIB.
Enfin, tout ce qu’on fait est visible et satisfaisant.