Laurent, Directeur du centre de formation surface
Aujourd’hui à la tête du centre de formation de bus et de tram, Laurent est arrivé à la STIB il y a plus de 20 ans, comme conducteur de tram. Cet homme aux multiples talents nous en dit plus sur son impressionnant parcours au sein de la STIB.
Quelle formation as-tu suivie avant d’arriver à la STIB ?
Après mes humanités, j’ai suivi une formation en illustration à Saint-Luc. Il me fallait ensuite trouver un métier pour vivre. Mon père travaillait comme chauffeur de bus à la STIB, ce qui m’a donné l’idée d’y postuler. Sauf que j’ai opté pour le tram ! J’avais déjà travaillé à la STIB comme étudiant durant les congés scolaires et m’étais bien plu dans l’entreprise. Je suis donc entré comme conducteur au dépôt d’Ixelles en 1997.
C’était comment, être conducteur de tram ?
J’ai toujours bien aimé conduire mon tram. C’est un métier qui permet d’être libre, de se balader dans Bruxelles. De plus, avec les horaires souples, j’avais la possibilité de faire plein de choses à côté du travail, comme l’illustration et le cyclisme. Aujourd’hui, j’illustre par exemple des livres pour enfants et suis entraineur dans une école de cyclisme sur route pour des jeunes entre 13 et 18 ans. Et, parfois, j’ai l’occasion de lier mon métier à ma passion : c’est par exemple moi qui ai dessiné le logo pour les 150 ans du tram ! Je suis heureux d’avoir pu apporter ma contribution à cet événement ; c’était génial de voir l’engouement des Bruxellois.
Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours au sein de la STIB ?
Je suis passé assistant au dépôt d’Ixelles en 2007 avant de devenir chef d’entité en 2014, toujours au dépôt d’Ixelles. En tant que chef d’entité, j’étais responsable de tout ce qui était lié à l’organisation du dépôt : de l’administration au budget en passant par la gestion des lignes, le suivi des plaintes clients, la répartition des congés, etc. Tous les chefs d’entité ont également une semaine de garde à peu près tous les trois mois. Durant cette semaine, on peut être appelé à toute heure du jour ou de la nuit en cas d’incident sur le réseau de tram. Notre rôle sur place est alors de chapeauter et analyser la situation, de s’assurer du bon suivi des procédures. Cela permet de garder un lien fort avec le terrain. Et depuis mai 2021, Je suis le directeur du centre de formation surface ici à Haren.
Peux-tu nous en dire plus sur ce nouveau défi ?
J’avais envie d’évoluer, d’apprendre de nouvelles choses, de gagner en expertise. J’ai toujours bien aimé la pédagogie, le fait de permettre à tout un chacun d’acquérir des compétences, quel que soit son niveau de base. Bien que n’ayant jamais exercé la fonction de formateur, j’avais eu l’occasion de former des collègues dans mes fonctions antérieures. Aujourd’hui, mon rôle est de veiller à ce qu’il y ait une ligne claire par rapport à la philosophie de formation, que chacun ait les bons outils, de faire évoluer les formations, etc.
Que donnerais-tu comme conseil aux personnes en formation ?
De bien être à l’écoute des informations et enseignements prodigués par les formateurs. Le but est qu’un maximum de personnes réussisse, mais certainement pas au détriment de la qualité de l’enseignement. Il faut que ce soit en respectant la réglementation ainsi que des critères précis et objectifs. Je tire de la satisfaction dans mon métier en voyant que notre travail paie, en voyant les réussites, que les objectifs sont atteints et avec qualité.