Hilario, Responsable Maintenance Engineering métro
Responsable maintenance engineering au département technique du métro, Hilario a un parcours impressionnant. Son métier ? Le suivi stratégique et la maintenance des métros. Il nous en dit plus…
Au niveau de la maintenance du métro, il y a les responsables opérationnels, qui coordonnent les équipes techniques, et aussi des responsables techniques et en ingénierie, chargés de la planification des tâches. En gros, on a des métros, qui sont livrés avec des modes d’emploi. Notre travail est de traduire ces modes d’emploi en procédures opérationnelles, en roulements, etc. pour faire en sorte que les équipes techniques puissent faire leur travail.
Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
Après une formation en ingénieur civil mécanicien à l’UCL, j’ai eu l’occasion de faire plein de choses : j’ai travaillé dans la coopération au développement au Mozambique, j’ai ensuite travaillé à l’université, dans le secteur pharmaceutique, associatif… et finalement, après 6 ans, à la STIB ! J’avais envie d’un travail qui allie le côté technique et humain, ce que j’ai vraiment pu trouver à la STIB. Il y a une grande diversité dans les profils, ce qui rend le travail super intéressant. De plus, j’ai l’occasion de travailler pour une entreprise qui a une réelle mission : elle offre un service pour la population, avec une vocation environnementale, le tout en ayant un encrage local. Étant à Bruxelles depuis 20 ans, je suis heureux de pouvoir contribuer à la vie en ville.
Comment es-tu arrivé à la STIB ?
J’ai eu la chance de tomber par hasard sur l’offre d’emploi, car il m’a été demandé de la diffuser à travers le réseau alumni de l’université. J’ai joué fair-play et l’ai tout de même diffusée… et j’ai été sélectionné ! Je suis donc arrivé à la STIB en octobre 2015 comme chef de projet, avant d’évoluer dans mon poste actuel. Durant ces années, j’ai pu travailler au niveau organisationnel, mais aussi sur le terrain. Cette expérience est un réel atout pour apporter aux équipes techniques ce dont elles ont besoin au quotidien.
De quoi ont besoin les équipes techniques pour l’entretien des métros ?
Tout d’abord de procédures. C’est un peu comme avec une voiture, qui doit aller au contrôle technique après 100.000 km. C’est pareil avec les métros. Après un certain délai – défini en temps ou en nombre de kilomètres – les métros doivent passer certains entretiens : changer telle ou telle pièce, reprofiler les roues, nettoyer les dessous de caisse, etc. Il faut également que l’on puisse tracer toutes ces actions, pour savoir ce qui a été fait à quel véhicule et à quel moment. Il faut donc encoder tout cela, chose pour laquelle des logiciels spécifiques sont nécessaires. Il y a aussi la gestion humaine : il faut que le travail soit faisable, éviter par exemple que tous les entretiens tombent au même moment.
Il faut combien de personnes pour organiser tout cela ?
Au total, mon équipe compte une quinzaine de personnes, avec des tâches bien spécifiques : formation technique, outils logiciels, lien avec le service des achats pour commander le matériel nécessaire, suivi qualité, suivi des indicateurs de performance… Il y a aussi de nouvelles procédures à créer avec l’arrivée des nouvelles rames M7, qui sont des nouveaux véhicules, à la pointe de la technologie. C’est vraiment passionnant !