Guillaume, AD System Administrator
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je gère l’active Directory, autrement dit une technologie Microsoft qui s’apparente à un annuaire recensant tous les utilisateurs de la STIB, que ce soit les employés internes, les ouvriers (le personnel), mais aussi les consultants, fournisseurs et personnes qui doivent avoir accès au système IT d’un ordinateur ou d’un serveur qui nécessite un badge.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J’y travaille depuis 3 ans, mais ça fait un an et demi que je travaille pour l’équipe Tools.
Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
J’ai d’abord été interviewé par une agence de recrutement et l’un de mes critères fondamentaux était le contact humain. C’est ce qui manquait dans mes précédents jobs (dans une banque puis dans une agence de recrutement) où j’avais beaucoup de programmation et j’étais seul sur mon bureau. Mes trois critères ont donc été un métier dans l’informatique, du contact humain et surtout, une fonction qui a du sens.
J’ai su aussi que je pouvais aspirer à une société meilleure, plus verte et plus propre pour nos enfants. Travailler dans une entreprise qui rend possible les déplacements durables, c’est ce qui m’a plu.
Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?
Mon entrée en fonction s’est déroulée pendant le covid. Même si je n’ai vu mon manager qu’un an plus tard, l’ambiance qui régnait déjà en distanciel me plaisait déjà énormément. Mon métier fait aussi que je suis beaucoup en contact avec les gens. Nous discutons beaucoup.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
J’ai appris un tas de choses, que ce soit la discipline ou la confiance en soi. Je pensais qu’en informatique on était cantonné qu’à une seule fonction, mais je me suis trompé. La STIB m’a prouvé qu’il y avait des milliers de métiers différents en IT et qu’il y avait énormément de domaines où je pouvais mettre à profit mes connaissances.
Votre fonction a-t-elle changé/évolué entretemps ?
Oui, car je suis passé de Service Desk Ingenieur à Directory System Administrator.
Admettons que vous vouliez entreprendre d’autres tâches au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?
Ce qui est génial à la STIB, c’est que presque tous les métiers existent. Si vous montrez un peu de motivation, d’envie et que vous savez la direction que vous prenez, vous pouvez très vite évoluer ou changer de carrière.
Comment décririez-vous l’ambiance à la STIB en un seul mot ?
Conviviale. Par rapport à d’autres boîtes que je connais, il n’y a pas de concurrence entre nous. Même s’il y a des divergences d’opinion, comme partout me direz-vous, tout le monde s’entraide.
Comment sont les gens à la STIB ?
Nous sommes plus de 10 000 travailleurs à la STIB. Tout le monde fait preuve de bonne volonté. Nous voulons tous aider et faire avancer les choses. Nous essayons toujours d’aller de l’avant ensemble, et c’est ce qui compte.
Pouvez-vous compter sur vos collègues ? Si oui, pourriez-vous donner un exemple concret de quand ce fut nécessaire ?
Nous nous entraidons tous les jours. Je suis encore un profil junior dans mon équipe, mais tous mes collègues sont là pour m’aider. Même si nous gérons plusieurs pôles de compétences, je peux compter sur tout le monde quand j’ai une question. J’apprécie humainement mes deux collègues que je côtoie tous les jours.
Vous sentez-vous valorisé ?
Au niveau de notre département, oui. Ce qui est sympa dans notre boulot, c’est que nous sommes libres de travailler comme nous l’entendons. Il n’y a pas de micromanagement à vrai dire. Il y a une grande confiance avec mon manager.
Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
Le fait d’arriver au bout d’un projet est toujours très satisfaisant. J’ai la chance d’être maître de mon travail en fonction de ce qu’on me demande. Quand nous améliorons les choses qui nous sont demandées et que le résultat est positif, je suis fier.
De quel projet/accomplissement récent êtes-vous fier ?
Nous avons réalisé un travail d’analyse poussé pour trouver les dysfonctionnements au niveau des données d’utilisateurs du logiciel SAP et nous avons réussi à améliorer la synchronisation avec les autres équipes.
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Oui, parce qu’on a souvent un tas de choses à faire. Il y a une partie moins complexe, mais qui demande un certain travail de réflexion. L’autre partie du job est plus centrée sur la recherche et l’investigation et nécessite une étroite collaboration avec les autres équipes pour trouver une réponse à telle ou telle problématique.
La STIB est à la pointe de l’innovation en matière de transports en commun. Pouvez-vous nous l’illustrer à l’aide d’un exemple ?
Les investissements réalisés en permanence dans la construction de nouvelles lignes et l’achat de matériel roulant, de nouvelles technologies visant à augmenter la fréquence de roulage des lignes sont très impressionnants. On a tendance à critiquer les transports en commun, mais on n’a vraiment pas de quoi se plaindre à Bruxelles. Nous bénéficions quand même d’un réseau de qualité.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Oui. Si mon job ne faisait pas partie des nombreuses fonctions nécessaires au bon fonctionnement de la STIB, beaucoup de choses ne se passeraient pas comme prévu. J’ai donc l’impression d’apporter ma pierre à l’édifice dans la ville de Bruxelles.
Est-ce qu’on se soucie de vous au travail ?
Oui. On reçoit beaucoup de remerciements de personnes pour qui nous effectuons notre travail et nos managers directs se soucient de nous.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Contrairement à ce qu’on dit, nous ne travaillons pas comme des fonctionnaires qui arrêtent de travailler dès qu’il est l’heure de partir. Cela dit, l’équilibre est plus sain que dans certaines entreprises du secteur privé. Pour celle ou celui qui veut de la liberté, de l’autonomie et un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée au travail, foncez !