Corentin, Young Starter

Qui es-tu ? En quoi consiste ton job à la STIB ?

Je suis rentré à la STIB en octobre 2022 en tant que Young Starter. J’ai fait ma première mission au département Corporate Quality (General Management) où j’ai pu découvrir un côté très stratégique, une vue à 360 degrés. C’est une très bonne porte d’entrée dans une entreprise comme la STIB, qui est très tentaculaire. 

Ça m’a permis de comprendre l’environnement dans lequel évolue la STIB : contrat de services publics, relations ministérielles… mais également les enjeux stratégiques en interne qui ne sont pas toujours visibles. J’ai découvert les différentes Business Units, comment ça fonctionne, qui intervient et j’ai pu mettre le pied à l’étrier vu que j’avais des objectifs de mission très transversaux.

Ce n’est pas facile, quand on rentre à la STIB, d’aller directement vers les autres mais mon mentor de l’époque m’avait donné une liste de 20 personnes à rencontrer. C’était génial car ça m’a lancé et j’ai pu échanger sur leur passé, leur métier et ne pas être centré que sur ma mission.

Ma deuxième mission s’est déroulée aux Infrastructures, plus précisément au Centre de compétences en aménagement urbain. Depuis le 2 janvier, je suis chargé d’études en aménagement urbain. J’ai pérennisé ma deuxième mission en gardant ce poste. Je continue donc les projets que j’ai commencé en tant que Young Starter. Comme il y a eu un départ dans l’équipe, mon ex-mentor (devenue ma manager), qui m’avait formé et évalué, m’a engagé.

Dans mon département, on conçoit et on gère des projets d’aménagements de l’espace public pour répondre aux besoins de la STIB. Les plus petits projets concernent les mises aux normes d’accessibilité des arrêts de bus mais au plus grand est le besoin, au plus grandes sont les études. Par exemple, les plus grands projets de l’équipe sont un réaménagement complet de voiries, de façade à façade, ou les études stratégiques pour les nouveaux tracés de tram à Tour & Taxis. L’équipe travaille en collaboration avec la Région et rendent des avis à la Direction Générale.

Les requêtes initiales peuvent être internes ou externes (Business units tram, bus, Public Affairs, Network, communes, Région…). Nous les analysons et recueillons l’ensemble des besoins et des contraintes. Nous travaillons également avec d’autres centres de compétences du département en ce qui concerne les lignes aériennes, la signalisation, les voies… 
Nous rassemblons les besoins d’autres centres de compétences pour la même zone afin de monter un projet. Par exemple, si on refait les voies dans une rue, on en profite pour remettre aux normes les arrêts de tram, ajouter un couloir-bus ou un site propre en fonction de la demande.

Nous travaillons en binôme avec un technicien-dessinateur qui va s’occuper de mettre en plan pendant que nous nous occupons de la communication, gestion et conception du projet.

Le département Publics Affairs collabore avec nous au niveau des relations institutionnelles et publiques, relations publiques. 

Qu’est-ce que tu as fait comme études ? Et qu’est-ce qui t’a donné envie de prendre cette direction ? D’ailleurs de quelle école viens-tu ? 

A la base, je sors de Solvay donc cela concerne plutôt la gestion, l’économie, les finances, etc. Cependant, j’ai décidé de faire mon mémoire sur la mobilité à Bruxelles ainsi que sur Good Move et son impact sur la qualité de l’air. C’est éloigné de mes études mais je me suis fortement intéressé à tout cet écosystème et j’ai donc fait un Master complémentaire d’un an en transports et logistique pour compléter.

Ensuite, j’ai travaillé un an dans une commune en tant que conseiller en mobilité. Le programme de Young Starter qui m’intéressait vraiment a été une opportunité pour moi de rentrer à la STIB.

Et du coup, te voici maintenant à la STIB. Qu’est-ce qui t’a motivé à nous rejoindre ? 

Je tenais à travailler pour la mobilité car j’ai trouvé ma voie. C’est un sujet qui est vraiment d’actualité avec de grands enjeux.
Je voulais absolument travailler à Bruxelles, là où j’ai grandi et travailler dans une entreprise publique afin de collaborer au service des habitants, des voyageurs. La STIB est un grand acteur à Bruxelles et j’ai foncé dès que j’ai eu l’occasion d’y entrer.
Petite anecdote : j’ai grandi juste à côté du dépôt Delta, ma chambre donnait sur ses voies. Quand j’étais enfant, j’avais déjà la STIB dans un coin de la tête !

Comment s’est passée ton arrivée ? 

D’après moi, quand on arrive en tant que Young Starter, il y a deux étapes : l’arrivée dans l’entreprise en tant que tel où ma manager nous a accueillis lors d’un onboarding de 3 jours qui combinait entre autres présentation de la STIB, des outils de travail, des visites de terrain et des explications qui nous permettent de nous repérer facilement. Ensuite vient l’arrivée dans l’équipe où on bénéficie d’un onboarding centré sur notre mission. On rencontre les personnes avec qui on va travailler et notre mentor, qui nous explique ce qu’il attend de nous et les outils pour réussir à atteindre les objectifs et nous accompagner durant la mission. Il sera également attentif à notre formation.

Nous ne sommes pas stagiaires ! Mais le statut de Young Starter nous permet de recevoir plus d’encadrement qu’une personne expérimentée tout en nous laissant l’autonomie pour nous développer. Leurs conseils précieux nous permettent de réaliser la mission mais aussi de bénéficier de petites annexes qui contribuent à notre développement.

Peux-tu m’expliquer comment fonctionne le principe des différentes missions ? 

Le programme Young Starter, c’est 3 missions de 8 mois. Un département fait une demande car ils ont besoin d’une personne en plus sur un sujet ou projet particulier. Nous pouvons choisir notre mission parmi une sélection, en fonction de nos intérêts personnels et de nos compétences (ingénieurs, IT, business, économie…). On peut également rencontrer les responsables afin d’encore mieux comprendre leurs attentes et savoir si ça matche.

Un autre aspect intéressant dans le programme, c’est qu’on peut aller voir nous-mêmes des personnes et faire des démarches en fonction de ce qui nous attire. Par exemple, pendant un de mes projets, j’ai rencontré Elodie que je devais interviewer. Elle m’a expliqué sa fonction et cela correspondait totalement à ce que je recherchais. Je lui ai demandé si elle avait besoin d’un Young Starter car j’étais à la recherche de ma deuxième mission. Elle a monté quelque chose spécialement pour moi car effectivement, elle était intéressée.

En dehors de la mission qui prend plus ou moins 90% de notre temps, il y a tout une série de formations qui jalonnent notre trajet de Young Starter (hard skills, comme gestion de projet général et appliqué dans le contexte STIB ou soft skills, pour mieux gérer l’écoute active, la collaboration, notre personnalité…).

En août, nous avons participé, avec l’équipe de Young Starters, à un Development Center, qui nous a permis d’identifier nos forces et nos points de développements. On a été accompagnés par une coach afin de définir, avec nos mentors, un plan d’action pour grandir dans nos compétences.

Dans ce trajet, nous avons également des activités plus « ludiques » comme les visites de dépôts ou la conduite de véhicules (métro-tram). On peut découvrir pour qui et pourquoi on travaille, ce qu’on ne peut pas toujours constater en restant dans un bureau. Cela permet de voir que chacun à notre manière nous travaillons à un objectif commun.

Une réalisation ou un projet dont tu es particulièrement fier ? 

Dans ma deuxième mission, je travaille beaucoup dans l’amélioration du réseau de surface. C’est ce qui me motive au quotidien et je suis fier de savoir que les projets sur lesquels je travaille vont permettre, par exemple, à des personnes à mobilité réduite de prendre le bus ou le tram.

Je travaille également sur des projets de remisage tram, sur le réseau, pour pallier le manque de place en dépôt. Cela permet d’augmenter le parc de véhicules roulants.

Tous les matins, je me lève pour apporter une solution réelle à un problème actuel. Je travaille à l’amélioration du réseau de surface et de l’expérience client. C’est hyper concret dans mon boulot. 
 

Si tu devais ne citer qu’une chose sur ton parcours jusqu’à présent ce serait ? 

IMPACT.
Cela reprend un peu ce que j’ai dit ci-dessus. Je travaille pour améliorer le confort, l’accessibilité du réseau de surface ou améliorer la vitesse commerciale des véhicules… Apporter de vraies solutions sur le réseau.
Je travaille, tous les jours, pour des millions de clients et c’est très motivant.

Quelque chose que tu souhaites encore nous partager ?  

Pendant mes deux missions, j’ai toujours fait face à des personnes super chouettes, bienveillantes, dynamiques… Je me suis senti bien encadré en permanence et je suis content d’avoir été aux côtés de collègues passionnés qui ont envie de faire avancer les choses, faire bouger les lignes. Mes mentors m’ont fait confiance en me donnant des projets importants comme le remisage tram qui est assez complexe. Nous ne sommes pas considérés comme des stagiaires, ce sont des projets sérieux avec des attentes de la hiérarchie.

Envie de nous rejoindre ?