Christophe, Conducteur de tram
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis conducteur de tram.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
Ça fait bientôt 4 ans.
Qu’avez-vous fait pour être embauché ?
Je me suis inscrit tout simplement via le portail du site web de la STIB. J’ai ensuite passé un entretien, des tests psychotechniques et une visite médicale. Puis mon aventure a commencé !
Comment êtes-vous arrivé à la STIB ?
À 50 ans, j’avais besoin de changement. J’avais travaillé 31 ans dans l’horeca comme barman, garçon de salle, serveur, puis directeur de plusieurs établissements. Après avoir fait le tour, je voulais un peu lever le pied sans quitter l’horeca. J’avais alors postulé en tant que délégué commercial, mais à 47 ans, on ne me trouvait plus assez dynamique. Un beau jour, j’ai vu un tram passer alors que j’étais dans mon restaurant et je me suis dit que je serais quand même bien dans ce tram. J’en ai parlé à ma femme qui m’a encouragé. Je me suis alors inscrit à la STIB et mon aventure a commencé.
Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?
Bien. Au début, nous avions quelques cours de néerlandais, car nous devions réussir un trial test pour commencer l’écolage. Ce test est nécessaire pour notre premier contact avec la clientèle. Tout s’est très bien passé et j’ai vraiment adoré. J’ai ensuite suivi des cours de conduite de tram, car il y avait évidemment toute la technologie à maîtriser et le permis à passer.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
Le premier jour, j’étais un peu stressé, car je venais d’une tout autre profession et j’avais 51 ans quand je suis entré à la STIB. Je suis entré dans un cadre que je ne connaissais pas vraiment et une profession qui m’était totalement inconnue. C’était un nouveau départ pour moi. Aujourd’hui, je me sens plus rassuré et à l’aise dans mon job. Et j’ai un bon employeur, le plus grand de Bruxelles !
Admettons que vous vouliez entreprendre d’autres tâches au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?
Oui, bien sûr. C’est ce à quoi je suis occupé pour le moment. Je suis des formations pour devenir moniteur à la STIB. J’aimerais devenir conducteur/moniteur dans un dépôt pour accompagner les nouveaux candidats lors des premières semaines de conduite réelle avec les clients.
En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?
J’aime la convivialité qui y règne, et j’ai la chance de travailler dans un petit dépôt assez familial. On s’entraide beaucoup. Avant, je pensais que le métier de conducteur à la STIB était très solitaire, mais pas du tout ! Il y a beaucoup d’entraide et de travail d’équipe. C’est un peu comme une grande famille.
Comment sont vos collègues ainsi que l’ambiance à la STIB ?
Nous organisons des sorties, des dîners et des restaurants, et nous aimons rigoler ensemble. Les collègues sont sympathiques.
De quel projet/accomplissement récent êtes-vous fier ?
Il y a un an, j’ai participé à la création d’une formation. Une personne voulait créer une formation et l’on devait voir le quotidien d’un conducteur de tram ou de bus. Et cette personne a passé la matinée avec moi. J’ai apporté mon petit grain de sel et j’ai contribué à la création de sa formation.
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Oui, parce que l’on conduit les gens d’un point A à un point B pour qu’ils arrivent à l’heure au travail, à l’aéroport pour les vacances, ou autre.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Absolument. Grâce à nous, tout le monde est libre de voyager partout dans Bruxelles. Que ce soit en bus, en tram ou en métro, la circulation est garantie dans la capitale.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler à la STIB ?
Elle ne doit pas hésiter, car la STIB permet de changer de fonction en interne. Si une fonction n’est pas vraiment satisfaisante, vous pouvez toujours suivre des formations pour endosser d’autres rôles. À la STIB, tout le monde est libre de prétendre à un autre job sans pour autant perdre son ancienneté.
Est-ce qu’on se soucie de vous au travail ?
Oui. Les collègues se posent des questions et viennent vers vous si vous n’êtes pas dans votre assiette.