Catherine, Cheffe de chantier voies

En quoi consiste votre job à la STIB ?

Je suis chef de chantier pour la voirie tram, mais il m’arrive aussi de m’occuper des chantiers métro. Mon job consiste à préparer administrativement le chantier et à quantifier tous les process pour créer un cahier de charges. Je fais en sorte d’avoir les autorisations de chantiers et j’élabore les plans de déviation quand nous devons bloquer une rue pour nos travaux. Je collabore au quotidien en interne, mais aussi avec la région et les communes de Bruxelles. Nous devons tout coordonner pour que les acteurs bruxellois des travaux souterrains puissent y effectuer leurs missions.

Depuis combien de temps y travaillez-vous ?

En février, ça fera 3 ans.

Comment êtes-vous arrivée à la STIB et qu’avez-vous fait pour être embauchée ?

Avant d’arriver à la STIB, j’ai travaillé deux ans comme dessinatrice du réseau d’éclairage public et un peu plus de six ans dans la coordination de chantiers pour la commune de Forest. Mes précédentes expériences m’avaient déjà permis de mettre un pied sur les chantiers et de découvrir à quel point j’aimais être sur le terrain. C’est en faisant connaissance avec un chef de chantier de la STIB et en traitant les gros chantiers complexes que je me suis dit que j’avais une carte à jouer. J’aimais tout simplement ce qu’il faisait et il m’a dit que son service embauchait ! J’ai alors postulé et tout a été très vite, car j’avais déjà un bon pied à l’étrier grâce à mon travail de coordination au service de la voirie de la commune de Forest.

Pourquoi avez-vous choisi la STIB ?

Dans la fonction que j’occupe, j’ai la chance d’être actrice de mes projets et de voir du monde, ce qui me manquait à mon précédent job. J’aime le travail sur chantier !

La STIB a-t-elle répondu à vos attentes ?

Oui, clairement. Que ce soit en termes d’action ou de salaire, je me sens bien ! Sans compter que le cadre de travail moderne offert par la STIB. C’est un réel plaisir d’évoluer dans une entreprise aussi grande.

Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?

C’était chouette. Quand je suis arrivée, les gens n’avaient pas l’habitude de voir une femme sur chantier. En quelques sortes, je suis venue un peu casser les codes et prouver qu’il ne faut pas avoir un service trois-pièces pour faire ce métier. Il est vrai que je ne dois pas prendre de pelle ni conduire de camion-grue, puisque mon rôle se concentre sur l’administration, mais ma présence est indispensable plusieurs fois par semaine sur le terrain.

Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?

Techniquement. Le rail ne s’apprend pas à l’école, mais sur le terrain. Quand j’ai rejoint la STIB, j’ai appris énormément de choses sur les techniques du rail.

Admettons que vous vouliez changer de fonction au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?

Oui tout à fait. Plusieurs services différents existent au sein de la STIB. Forte de mon expérience sur le terrain et étant aussi architecte paysagiste de formation, j’ai plusieurs portes qui pourraient en effet s’ouvrir à moi.

En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?

C’est exactement le poste auquel je voulais prétendre. J’ai toujours voulu évoluer dans une grande société à Bruxelles et m’occuper de chantiers urbains importants, et c’est exactement ce que je fais ici !

Décrivez l’ambiance à la STIB en un seul mot.

Si je me concentre sur le service voirie, nous disposons d’énormément de personnel sur le chantier. Je dirais que nous sommes à la fois emplis d’énergie et de folie, et nous rigolons beaucoup.

Que vous ont enseigné vos collègues ?

Énormément de choses sur le plan technique, et moi je leur ai appris beaucoup sur le volet administratif et le fonctionnement des communes. On m’a enseigné tout ce dont j’avais besoin pour continuer à prétendre à mon poste.

Vous sentez-vous valorisé ?

Certainement. On me demande souvent de participer à des interviews et de répondre à des enquêtes. Même si je suis de nature timide et que je n’aime pas trop m’afficher, je participe, car c’est chouette et nos supérieurs ne sont jamais indifférents.

Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?

Une fois que j’ai terminé tout le volet administratif, ce qui me procure le plus de satisfaction est le premier jour de chantier où nos ouvriers peuvent commencer à tout démolir, et le dernier jour de chantier où tout est propre et dégagé. C’est aussi ultra-satisfaisant de terminer son chantier sans retard.

De quel projet/accomplissement récent êtes-vous fier ?

Le projet NOH parce que c’est un projet génial d’extension de ligne. Sur l’année qui s’est écoulée, nous avons posé pas mal de tronçons et j’en suis très fière.

Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?

Oui, car si vous n’êtes pas au niveau, votre chantier n’avancera pas. La dynamique en temps réel fait en sorte que vous êtes obligée de livrer le meilleur de vous-même tout le temps, d’être présent au bon moment et de prendre le taureau par les cornes directement.

Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?

Oui. Les permis d’urbanisme que nous obtenons et les travaux que nous effectuons sur le chantier font en sorte qu’aucun tram ne déraille. Autrement dit, nous assurons la bonne circulation du tram en toute sécurité, et ce, dans environnement toujours plus esthétique.

Êtes-vous fière de ce que vous faites ?

Absolument. Je commence avec un plan en main, et puis, x mois plus tard, le plan est réalisé et c’est fantastique.

Selon vous, quel est le plus grand avantage dans votre travail ?

L’autonomie. Je ne dois pas systématiquement rendre des comptes à mon supérieur qui m’accorde sa confiance. De plus, j’ai de la flexibilité dans l’organisation de mon temps et de mon travail.

Que pensez-vous de l’équilibre vie professionnelle et vie privée ?

Il est super bien respecté. Il y a énormément de gens autour de moi qui mettent aussi un point d’honneur à cela. La STIB accorde énormément d’importance à notre vie privée.

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