Beverley, chauffeure de bus
En quoi consiste votre job à la STIB ?
Je suis conductrice de bus et je suis affectée à un dépôt qui gère une quinzaine de lignes de bus différentes. Mon but est donc de transporter les gens d’un point A à un point B en toute sécurité.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
Depuis 2017.
Qu’avez-vous fait pour être embauchée ?
J’ai répondu à une annonce publiée dans la rubrique « offres d’emploi » du site web de la STIB. La première fois que j’ai postulé, j’avais été retenue, mais je n’ai pas eu le temps de faire les tests et ma candidature est tombée à l’eau. Un an et demi plus tard, j’ai retenté ma chance et j’ai à nouveau été prise. J’ai donc passé les différents tests de sélection et je suis devenue conductrice de bus.
Comment êtes-vous arrivée à la STIB ?
C’est un choix de cœur, car c’est un métier que je voulais vraiment exercer depuis longtemps. Depuis toute petite, j’ai toujours été fascinée par les transports en commun et la conduite. Après avoir fait le tour lors de mon ancien job, j’ai donc sauté le pas pour rejoindre la STIB.
La STIB a-t-elle répondu à vos attentes ?
Oui, et c’est même mieux que ce que j’avais imaginé. Avant d’entrer à la STIB, je ne savais pas à quoi m’attendre ni comment mon insertion allait se dérouler. Les formations qu’on nous donne sont bien encadrées et il y a un tas d’avantages extralégaux non négligeables tels que les chèques-repas, une assurance-maladie, et j’en passe.
Au-delà de tout ça, j’ai aussi rencontré mon mari à la STIB. Bref, j’ai tout gagné en travaillant ici.
Si vous comparez votre premier jour à aujourd’hui : en quoi avez-vous progressé ?
Je suis plus sûre de moi et je me suis perfectionnée dans ma pratique. Nous recevons des formations, par exemple dès que de nouveaux véhicules arrivent au dépôt, afin d’apprendre à les conduire. Aujourd’hui, je peux assurer la conduite de différents véhicules (modèle/marque), je conduis mes bus dans plusieurs dépôts et connais énormément de lignes à Bruxelles.
Admettons que vous vouliez entreprendre d’autres tâches au sein de la STIB, pensez-vous que c’est envisageable ?
Oui. Nous avons des possibilités d’évolution dans un tas de secteurs différents avec plus de 300 métiers à exercer. Il y a des examens en interne disponibles en fonction de vos compétences. En fonction du poste à pourvoir, ces examens sont ouverts à tous ou demandent un diplôme.
En quelques mots, pourquoi travaillez-vous à la STIB ?
Contrairement à ce qu’on pense, mon boulot n’est pas du tout monotone. Nous gérons chaque jour une ou plusieurs lignes différentes et nous nous rendons à différents endroits. J’ai la chance d’exercer un métier qui me permet de voir le monde extérieur toute la journée.
Comment sont les gens et l’ambiance à la STIB ?
Je me suis fait plein d’amis. Quand j’arrive au dépôt, c’est comme si je retrouvais ma famille. Je dirais qu’il y a une bonne entente générale entre collègues. Nous sommes tellement nombreux qu’il y a toujours des personnes ou un groupe de personnes avec qui nous pouvons avoir plus d’affinités.
Pouvez-vous compter sur vos collègues ? Si oui, pourriez-vous donner un exemple concret de quand ce fut nécessaire ?
Quand il nous arrive d’avoir un souci avec le bus et d’être bloqués, nous pouvons demander à nos collègues de venir nous aider pour remettre le bus en marche. Nous nous relayons entre collègues et nous nous entraidons en communiquant des infos essentielles liées au trafic routier ou autre.
Que vous ont enseigné vos collègues ?
Mes collègues m’ont appris à m’adapter à tout le monde. Nous n’avons pas tous les mêmes idées, les mêmes valeurs ni la même culture ou religion, mais nous sommes tous collègues et œuvrons ensemble pour la même cause. C’est ça le plus important.
Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
Déjà, arriver à conduire mon bus sans être un danger pour les piétons, trotteurs, cyclistes et autres usagers de la route. C’est déjà pas mal ! De manière générale, je dirais exercer mon travail quand tout se passe bien et qu’il n’y a pas beaucoup d’encombrements, d’embouteillages ou d’accidents.
Votre job est-il stimulant/challengeant ? Pourquoi ?
Absolument. C’est un métier qui demande du dévouement et qui nous appelle à gérer de nouvelles lignes et conduire de nouveaux véhicules. Il faut pouvoir en apprendre tous les jours.
Avez-vous l’impression que votre job joue un rôle majeur pour la ville de Bruxelles ?
Oui, surtout les conducteurs de bus. Nous sommes les seuls à rouler quand il n’y a pas d’électricité ou que le réseau tram ou métro de la STIB subit une panne.
Selon vous, quel est le plus grand avantage dans votre travail ?
Même si ce n’est pas un avantage pour tout le monde, je dirais la flexibilité offerte grâce aux horaires en décalé. Nous pouvons aussi interchanger nos services avec les collègues en fonction de nos besoins et il y a toujours moyen de s’adapter.
